Sententiae in Capitulis |
Hôtel Élysées-Mermoz**** Exposition du 16 mai au 15 septembre 2019 |
L’hôtel Elysées Mermoz a le plaisir de vous inviter au vernissage de |
Sententiae in Capitulis |
quarante photographies de Denis Brun choisies par Sylvain Sorgato
vernissage jeudi 16 mai 2019, à partir de 19 heuresExposition du 16 mai au 15 septembre 2019 |
www.denisbrun.com |
denisbrun@hotmail.com |
Denis Brun publie régulièrement sur Instagram les ponctuations photographiques, les stations, d’un voyage à Rome sans cesse renouvelé. Comme il est allé il ira, il retournera, marcher dans la ville ouverte depuis des siècles à la noce des formes qui s’y succèdent. Denis est fasciné par cette ville. Et c’est parce qu’il a besoin de prendre la mesure de cette intensité qu’il photographie ce qu’il y trouve, tout ce qu’il y trouve, tout ce que Rome abrite et révèle. Rome est la ville fascinante de l’Antiquité continue, celle du Futurisme accompli et des années soixante sans fin. Rome ça n’est pas la fin de l’Histoire mais sa concrétion dans la croûte des pins centenaires et qui se répand jusque dans les vitrines de la via Condotti. Le lien entre les époques est organique. Il pourrait puer. Les vestiges millénaires que l’on y trouve n’y sont pas précieusement enchâssés dans la pompe du patrimoine, mais articulés par les graffitis d’un irrésistible sauvageon parricide. Rome n’est pas la représentation de son histoire, mais la culture maintenue férocement populaire. C’est cela que m’indiquent les photographies de Denis, c’est ce que j’y vois, comprends, et ce qui m’a intéressé avant que je le sache : avant qu’ait été fait le travail de l’exposition, avant même que je retourne à Rome, un jour prochain, peut-être, pour voir. Rome, attracteur ruiné, conduit Denis Brun à écrire en photographies un chapitre supplémentaire dans une vie faite de pérégrinations. Je me souviens de Denis à Prague, à Saint-Petersbourg... Cet enfant de la Chute du Mur cherchera peut-être encore longtemps le centre perdu de l’Europe : Rome c’est Rome et Berlin et Paris, et un peu Marseille, et Cracovie aussi. Prises ailleurs dans le Monde et partout dans les siècles, les photographies que Denis remonte à la surface de mon visiophone me rassemblent en évoquant la terre d’une culture partagée qui rêve de convergence. Instagram laisse croire que cette photographie est d’actualité, mais à s’y attarder : rien ne l’indique vraiment, et la publication de nouvelles photographies épaissit le doute. C’est sur Instagram que j’ai découvert puis suivi puis « liké » les photos de Denis, et me voilà vite suspendu au fil de leur publication. Présenter une de ces étranges mosaiques à votre téléphone portable vous permet de voir affichée (presque) immédiatement la page Instagram sur laquelle la photographie concernée était pré́senté́e. Scanner le QR code vous permet de voir les photographies dans les conditions qui furent celles qui m’ont permis de les découvrir. Il m’a semblé qu’il aurait été bien triste de pétrifier dans une nouvelle impression jet d’encre ces éléments graphiques et scripturaux dont la nature est interactive et le langage désormais universel. Ce qui n’est pas tout à fait rien... Sylvain Sorgato |
Illustration : Steven Morrissey à Rome en 2013, photographe inconnu |
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Impression jet d’encre contrecollée sur mdf épreuve d’exposition Impression jet d’encre contrecollée sur mdf épreuve d’exposition L’Hôtel fait la mise en relation entre l’artiste et l’amateur, et ne prélève aucune commission sur les ventes. |
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